*2023* : Retracer sur Google et sur Gallica.fr toute trace ou source historique de ''Chambergeot'' ou ''Chamberjot'' afin de peaufiner un nouvel essai historique.
Blason des Lejau : Degueule a 3 losanges d' argent.

Blason des Lejau : selon sources historiques ( fond rouge=Degueule )
Pages
lundi 29 août 2011
(1851) ''est situé le château de Chamberjot ; il est bâti en briques rouges, a ses portes et ses fenêtres peintes en vert.''
Souvenirs et recits de voyages par l'Abbe Poisson :
L'Abbé Poisson, prêtre du Diocèse de Chartres, édita en 1890, le récit du voyage qu'il fit en 1851 à travers le Gatinais.
Je vous propose, ci-dessous, le passage qui concerne les environs de Milly !
Nous montâmes sur une hauteur couverte de roches, puis nous descendîmes dans la vallée où est situé le château de Chamberjot ; il est bâti en briques rouges, a ses portes et ses fenêtres peintes en vert. Sa position est agréable. L’Ecole sépare son parc de praires entrecoupées d’arbres. En face, une colline circulaire offre la perspective de bois et de quelques roches. Le parc a plus de 50 hectares. Le long est la route de Nemours. On aperçoit au loin Chapelle-la-Reine, chef-lieu de canton de l’arrondissement de Fontainebleau.
lundi 22 août 2011
mercredi 17 août 2011
lundi 15 août 2011
Factum pour Jérôme Le Jau,... sieur de Chamberjot,... contre Me Louis Le Jau, son frère puîné,... appelant d'une sentence de messieurs des Requêtes du Palais à Paris, du 9 février 1634
Factum pour Jérôme Le Jau,... sieur de Chamberjot,... contre Me Louis Le Jau, son frère puîné,... appelant d'une sentence de messieurs des Requêtes du Palais à Paris, du 9 février 1634
Mémoire signifié pour Mre Jean Le Jau... de Chamberjot... ancien capitaine au régiment du roy, infanterie, appellant, contre les dames prieure et religieuses Bénédictines de Notre-Dame-des-Anges près Montargis, intimées. / (Signé : Gillet.)
de l'imp. de la veuve d'A. Knapen 1739
2
[Factum. Le Jau de Chamberjot, Jean. 1739]
Mémoire signifié pour les prieure et religieuses du monastère de Notre-Dame des Anges, Ordre de Saint-Benoist, près Montargis, intimées, contre Mre Jean le Jau... de Chamberjot, appellant. / (Signé : Benoist.)
de l'imp. de J. Chardon 1739
3
[Factum. Le Jau, Jérôme. 1634?]
Factum pour Jérôme Le Jau,... sieur de Chamberjot,... contre Me Louis Le Jau, son frère puîné,... appelant d'une sentence de messieurs des Requêtes du Palais à Paris, du 9 février 1634 1634
4
[Factum. Ars, d'. 1786]
Réponse pour le vicomte d'Ars, capitaine de dragons dans le régiment de M. le duc de Penthièvre,... aux deux mémoires imprimés de M. Du Pré de Saint-Maur,... et du sieur Du Pré de Chamberjot,... / (Signé : Blondel.)
P.-G. Simon 1786
5
[Factum. Dupré de Saint-Maur. 1786]
Second mémoire pour M. Dupré de Saint-Maur, conseiller honoraire en la grand'chambre du parlement de Paris, et M. Dupré de Saint-Maur, seigneur de Chamberjot,... contre M. le marquis et M. le vicomte de Garnier d'Ars, accusés. / (Signé : Jurien.)
imp. de Chardon 1786
6
[Factum. Dupré de Saint-Maur. 1786]
Mémoire à consulter et consultation pour M. Dupré de Saint-Maur, conseiller honoraire en la grand'chambre du parlement de Paris, et le sieur Dupré de Chamberjot, lieutenant en premier du régiment des gardes françaises,... (contre les sieurs d'Ars, leurs neveux, au sujet de la succession de M. Bellanger, leur oncle)
P.-G. Simon 1786
Mémoire signifié pour Mre Jean Le Jau... de Chamberjot... ancien capitaine au régiment du roy, infanterie, appellant, contre les dames prieure et religieuses Bénédictines de Notre-Dame-des-Anges près Montargis, intimées....de l'imp. de la veuve d'A. Knapen, 1739.
Mémoire signifié pour Mre Jean Le Jau... de Chamberjot... ancien capitaine au régiment du roy, infanterie, appellant, contre les dames prieure et religieuses Bénédictines de Notre-Dame-des-Anges près Montargis, intimées
de l'imp. de la veuve d'A. Knapen, 1739
de l'imp. de la veuve d'A. Knapen, 1739
Réponse pour le vicomte d'Ars, capitaine de dragons dans le régiment «le M. le duc de Penthièvre,... aux deux mémoires imprimés de M. Du Pré de SainlMaur,... et du sieur Du Pré de Chamberjot.... (Signé : Rlondcl.) — (Paris), P.-G. Simon, 1780, iii-4». [4° Fin 796
Réponse pour le vicomte d'Ars, capitaine de dragons dans le régiment «le M. le duc de Penthièvre,... aux deux mémoires imprimés de M. Du Pré de SainlMaur,... et du sieur Du Pré de Chamberjot.... (Signé : Rlondcl.) — (Paris), P.-G. Simon, 1780, iii-4». [4° Fin 796
de l'imp. de J. Chardon, 1739 : Mémoire signifié pour les prieure et religieuses du monastère de Notre-Dame des Anges, Ordre de Saint-Benoist, près Montargis, intimées, contre Mre Jean le Jau... de Chamberjot, appellant
Mémoire signifié pour les prieure et religieuses du monastère de Notre-Dame des Anges, Ordre de Saint-Benoist, près Montargis, intimées, contre Mre Jean le Jau... de Chamberjot, appellant
de l'imp. de J. Chardon, 1739
de l'imp. de J. Chardon, 1739
Messire Jean ''Lejaud'' propriétaire du château de Chambergeot ( 28 0ctobre 1570 ) mentionné comme personnage important, conseillé du parlement de Paris. : Charles IX roi de France (27/06/1550 - 31/05/1574)
QUAND LES BANDITS DU CHEVALIER BOULAY S'EMPARAIENT DE MILLY ET PILLAIENT LA FOIRE DE SAINT-SIMON
LE 28 OCTOBRE 1570
Marie-Anne Angélique de la Guérinière, la cadette, baptisée en 1659 à Saint Hilaire des Noyers, mariée avec Jean, Henry LE JAU, sieur de Chamberjot. De cette union naquirent deux enfans : Jean LE JAU, sieur de Chamberjot et Auguste, Jean, Henry LE JAU, seigneur du Coudray
Marie-Anne Angélique de la Guérinière, la cadette, baptisée en 1659 à Saint Hilaire des Noyers, mariée avec Jean, Henry LE JAU, sieur de Chamberjot. De cette union naquirent deux enfans : Jean LE JAU, sieur de Chamberjot et Auguste, Jean, Henry LE JAU, seigneur du Coudray
(1746) : Mort de Messire Jean Le Jau, écuyer, seigneur de Chamberjot, ancien capitaine au régiment du Roi, chevalier de N.-D.-duMont-Carmel et de St-Jean do Jérusalem, inhumé dans le chœur de l'église.
1746 Mort de Mire Jean Le Jau, écuyer, seigneur de Chamberjot, ancien capitaine au régiment du Roi, chevalier de N.-D.-duMont-Carmel et de St-Jean de Jérusalem, inhumé dans le chœur de l'église.
poéme Mercure de France : Chamberjot ''au château de Courtoisie''......poeme....
MERCURE DE France.
- VE R S fur le même.
R
Eine des esprits Sc des cœurs , Mere des Amours & des Graces , Cet enfant vif Sc doux qui vole sur vos traces; Qui prend dans vos beauxyeux des traits toujours vainqueurs,
Ce Dieu que vous suyez Sc qui vous suit fanscesse ,
;Ce Tyran dangereux ... je l'invoque aujourd'hui.
Lui seul peuc m'inspirer , adorable Déesse ,
Des vers dignes de vous , de moi-même & de
lui.
Dans des temps plus heureux Apollon moins sévere ,
Escorté des jeux & des ris,
A daigné quelquefois fur mes/oibles écrits
Verser l'heureux don de vous plaire;
Depuis que j'ai quitté Paris ,
Ces Dieux dont j'étois tant épris,
M'abandonnent à ma misere.
Ils m'ont ôté l'att de rimer ,
L'art de penser & l'art d'écrire,
Je oe fçais plus que vous aimer,
Je ne fçais pas même le dire.
Et vous aussi , Madame , vous m'abanilonriez. Quoi 1 pas un seul petit mot de nouvelles, tandis que vous avez la cruauté de m'avouer que tout Paris en sourmille; vous m'en envoyez généreusement quand je ne vous en demande pas , & lorsque vous voyez que j'en ai besoin , lorsque je me jette à vos genoux pour en avoir.... Oh 1 c'est une friponnerie inexcusable. Quoi qu'il en soit, il paroît qu'on a la Bonté de trie retenir ici. captif; car aujourd'hui que je comptois retourner i Montargis 9 on a eu la précaution d'envoyer le Cocher de très-grand matin à Chamberjot chercher je ne sçais quoi ; en forte que, bon gré malgré, me voilà enchaîné au château de Courtoisie , puisqu'il vous plaît de l'appeller ainsi. Mais, que fais-je le jour & la nuit?
Je dors. Les deux flambeaux du mondé
Sont témoins de ma paix profonde;
Ils ont vu ( Dieu sçait de quel ceil )
Au lit, ou dans un grand fauteuil,
Végéter mon ame imbecille ,
Au monde , à soi-même inutile;
L'éternelle nuit du cercueil
Est plus noire , mais moins tranquille.'-
Ce passe-temps me plairoit fort::
J'honore & chéris la paresse.
En vain aux sources du Permesse
Mon génie affaissé s'élance avec effort,
Et veut au moins par quelque ivresse
Distinguer la vie & la mort;
Le grand jour l'irrite & le bless«:
Sous le joug charmant qui {'oppresse,
Bientôt il succombe, il s'endort
Au sein de la douce mollesse.
Cependant je bénis le fort,
Qui pour vous dans mon cœur nourrit une terrdresse,
Que vos amans, que vos amis
N'égaleront jamais , & qui joindra fans cesse Les transports de l'amour aux semimens d'un fils. Recevez ce ferment pour le bonbon promis; J'adore avec respect , ô ma chere Déesse , Votre esprit enchanteur , vos graces, vos attraits;. iVos beautés fans défaut, vos vertus fans foiblesse r tes chante qui pourra, je les sens, je me tais.
lundi 8 août 2011
en 1741 - PAGE DU ROI : Jean-Achille le Jau de Chamberjot. — Gastinois. (Sous louis XV)
1741 - PAGE DU ROI
Jean-Achille le Jau de Chamberjot. — Gastinois.
Alexandre-Claude le Jau de chamberjot décédé étudiant a l' age de 15 ans... année 1750 .....Louis XV est au pouvoir....
ou
UN TRIOMPHE POSTHUME.
Ce fut seulement après 1740 que l'on établit le concours annuel entre tous les collèges royaux de l'Université de Paris. En 1750,1a cérémonie de ce concours, lors de la distribution solennelle des prix, offrit une circonstance aussi singulière que touchante. Un élève du collège de Beauvais, Alexandre-Claude Lejan de Chambergeot, prenait part seulement depuis deux ans à cette lutte scolastique. La première année, il
n'avait obtenu aucune couronne, et la seconde seulement un accessit. Cette troisième fois, le studieux enfant avait redoublé d'ardeur et d'application, tellement qu'une grave maladie en fut la suite, et, l'atteignant au moment où il avait terminé ses compositions, l'enleva à ses études et à la famille désolée, un mois environ avant le grand jour de la distribution des prix.
Chambergeot s'était fait aimer de ses camarades de collége ; sa mort fut aussi pour eux un sujet de regrets; et plusieurs d'entre eux exprimèrent l'opinion que ses travaux auraient été plus fructueux cette année; d'autres parurent en douter, d'après l'exemple des deux précédentes.
Le jour de la proclamatiou des triomphes classiques arrive enfin, et M. Piat, syndic de l'Université, donne lecture de la liste des vainqueurs. Qui a su remporter le prix d'honneur, ce prix si envié par toute la génération enfantine? C'est le nom de Lejan de Chambergeot qui a frappé toutes les oreilles, ému tous les cœurs, et mis toutes les mains en mouvement. Le lecteur poursuit, et à mesure qu'il est question d'un autre genre de composition, c'est encore à ce nom que le premier prix se trouve décerné ; c'est le nom de Chambergeot qui retentit de nouveau dans cette enceinte, où il ne paraîtra plus. Au moment de proclamer encore une autre couronne remportée par cette ombre, M. Piat ne peut plus résister à son émotion ; la liste tombe de ses mains, les larmes étouffent sa voix, et tout l'auditoire partage son attendrissement. Il retrouve enfin la force de prononcer quelques mots dictés par le cœur pour honorer la mémoire du jeune triomphateur décédé; les sanglots et les applaudissements de toute l'assemblée interrompent encore ce distours.
Cette éclatante victoire posthume laissa de longs souvenirs clans l'ancienne Université ; ce fut l'objet d'un juste orgueil et d'une noble émulation pour les élèves du collége de Beauvais, et un adoucissement à la douleur des parents d'un enfant digne de tant de regrets.
En 1748, le jeune Chamberjot avait concouru pour le prix de celte dernière classe. Son coup d'essai n'avait point été heureux : accoutumé à des triomphes faciles sur le petit lhéàtre qu'il remplissait ', c'est-à-dire, dans son collège , il ne fut pas même nommé à l'Université. En 17491 il eut, en seconde, un accessit. La troisième fois, étant en rhétorique , en 1750, il compose pour les prix publics , et meurt dans l'intervalle de la composition à la distribution. Le jour de la cérémonie arrive : le premier nom proclamé est le sien; mais lorsqu'au lieu des fanfares et des chants d'allégresse qui appelaient le premier vainqueur pour recevoir la couronne des mains du premier président du parlement de Paris, on entendit partir des gradins où étaient assis ses camarades, ce cri lugubre : « Fato functus » ; on gémit et on continua tristement la proclamation. Le premier prix d'amplification française, c'était encore lui qui l'avait remporté, de même pour les premiers prix de verset de version ; en un mot, il avait remporté les quatre premiers prix; et, semblable à ce fameux athlète Arrhachion, déclaré vainqueur après sa mort, aux Jeux Olympiques % il n'avait laissé à ses concurrents les plus heureux que de secondes palmes dans tous les genres. Lorsque M. Piat, alors syndic de l'Université, qui lisait la liste des vainqueurs, répéla pour la troisième fois , et enfin pour la quatrième fois ce nom : Idem Alexander-Claudius leJau de Chamberjot, sa voix s'altéra, ses yeux se remplirent de larmes ; il déplora de si belles espérances si cruellement trompées ; il fit à ce sujet un petit discours tel que le cœur l'inspire dans un pareil moment : l'assemblée entière y répondit par des gémissements. Ce fut un spectacle d'attendrissement et de désolation , dont la mémoire s'était conservée dans l'Université de Paris 3.
Le jeune Chamberjot n'avait pas seize ans lorsqu'il mourut. Il était arrière petit-neveu du modeste et vertueux Lenain de Tillemont4, dont la famille est aujourd'hui éteinte.
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